Artículo: Amira ou comment surmonter l'alopécie avec courage et humour
Amira ou comment surmonter l'alopécie avec courage et humour
Bienvenue dans notre section 'Portrait de femmes'. Ici, découvrez le portrait intime d'une femme exceptionnelle à travers son parcours capillaire. Chaque histoire est unique, et nous espérons qu'elle vous inspirera et vous donnera la force de surmonter vos propres défis. En partageant ces récits de vie, notre souhait est de créer un espace de dialogue et d'inspiration pour vous aider à aller de l'avant, quelles que soient les épreuves que vous traversez.
Aujourd'hui, nous avons l'honneur de vous présenter Amira. Diagnostiquée avec une alopécie totale à l'âge tendre de 5 ans, Amira a grandi pour devenir une jeune femme inspirante de 25 ans. Parisienne d'origine égyptienne, elle nous ouvre son cœur pour partager son parcours, ses défis et ses aspirations. Et le tout, c'est fait avec beaucoup d'humour et de rires. Une rencontre exceptionnelle !
Quelques mots sur toi
Je m'appelle Amira, j'ai 25 ans et je vis à Paris. J'ai déménagé en France depuis l'Egypte à l'âge de 12 ans. Je travaille actuellement dans le domaine des énergies renouvelables, mais je suis passionnée par l'aide à la personne et j'envisage une reconversion professionnelle.
Mes cheveux & moi
Comment étaient tes cheveux avant ?
Je n'ai que de vagues souvenirs de mes cheveux, car je les ai perdus à l'âge de 5 ans. Mes parents me disent que j'avais des cheveux très bouclés, d'une teinte marron qui prenait des reflets dorés au soleil. Ils étaient épais et luxuriants ; tout le monde les admirait. Ma mère a même gardé une mèche dans un album photo, à côté de nos vieilles photos de famille prises en Egypte (rire).
Quel était ton rapport avec tes cheveux ?
Pour être honnête, je n'ai jamais eu l'occasion de développer un vrai rapport avec mes cheveux. Je les ai perdus si jeune. J’ai de vagues souvenirs de ma mère me faisant des tresses et des photos de moi avec de beaux cheveux. Quand je les regarde cela ne fait pas spécialement quelque chose, on dirait que c’est quelqu’un d’autre que moi (rire).
Le jour où tout a basculé...
Te rappelles-tu de la façon dont tu as perdu tes cheveux ?
C'était à l’âge de 5 ans ; ma mère m'a raconté qu'un soir, elle a remarqué que la brosse qu'elle utilisait pour me coiffer était pleine de cheveux. En regardant de plus près, elle a remarqué un petit trou. Elle a paniqué et le lendemain, elle a pris rendez-vous chez le médecin, qui n'a pas su quoi en dire et lui a prescrit des analyses de sang. D'après ma mère, la chute de cheveux s'est accélérée et, en quelques semaines, je n’avais plus rien. Cela a été très dur à vivre pour mes parents. Ils ne comprenaient pas ce qui se passait et se sentaient coupables de mon état. D'autant plus qu'il semblerait qu'il n’y ait aucun élément déclencheur. Après quelques mois d'errance médicale et une multitude d'examens, un médecin dermatologue a diagnostiqué une pelade totale c'est-à-dire une alopécie universalis.
Quelles ont été les conséquences sur ton quotidien ?
Au début, je pense que c'était surtout difficile pour mes parents. Ils ont cherché toutes sortes de solutions, de perruques pour enfants à des foulards spéciaux. Pour moi, l’alopécie était mon état normal et ça ne m'embêtait pas plus que ça. Mais cela a commencé à être compliqué vers mes 8 ans, je pense. Une rentrée scolaire, les choses ont changé car j’ai subi des moqueries de la part d’un élève. Cela m’a beaucoup affectée ; je ne comprenais pas. C'est à partir de là que la perte de cheveux est devenue un problème pour moi. Et à mesure que je grandissais, je comprenais l'importance des cheveux, surtout pour une femme. J'ai réalisé ce que j'avais perdu. En arrivant en France, mes parents ont pris rendez-vous avec une multitude de spécialistes, espérant trouver un traitement efficace. Le verdict était toujours le même : alopécie totale. Les traitements proposés étaient coûteux, et les visites médicales ont été un fardeau émotionnel pour toute la famille. C'était comme une quête sans fin, un labyrinthe sans issue. Et malheureusement, mes cheveux ne sont jamais revenus.
Mon entourage & moi
Comment cette situation a-t-elle été accueillie par ton entourage ?
Mes parents ont été mes piliers. Heureusement, ils ont toujours été là pour me soutenir, répondre à toutes mes questions et me réconforter quand ça n'allait pas. Ma mère a toujours fait de son mieux pour que je me sente belle et normale malgré mon alopécie.
Ton estime de toi en a-t-elle été affectée ?
J'aimerais dire que non, mais ce serait un mensonge. Il y a eu des moments difficiles, surtout pendant l'adolescence et le début de ma vie d'adulte. Pendant longtemps, je suis restée célibataire. J'ai eu un petit copain bien plus tard que la plupart de mes copines, car je n'avais pas confiance en moi. Mon premier petit ami était charmant et semblait compréhensif, mais quand il a rompu avec moi en citant mon alopécie comme une "distraction", que j'étais trop obnubilée par les cheveux et les perruques et que j'étais triste, ça a été un coup dur. Je me sentais diminuée, moins femme, comme si mon absence de cheveux me rendait indésirable.
Après cette rupture, j'ai commencé une thérapie et, avec le temps, j'ai appris à m'accepter et à valoriser d'autres aspects de moi-même. Et aujourd'hui, je suis heureuse et à l'aise avec mon copain actuel. Non seulement il m'accepte telle que je suis, mais il m'a même accompagnée lors de mon premier rendez-vous chez Mai's Secrets, ce qui a été un grand pas pour moi. Ce fut une expérience émotionnelle pour moi, car c'était la première fois que quelqu'un d’autre que ma mère m'accompagnait dans ce voyage très personnel. Voir son regard plein d'amour et de compréhension quand j'ai essayé ma première perruque de qualité a été un moment charnière pour moi. Il m'a montré que je pouvais être aimée et désirée, avec ou sans cheveux.
Mes cheveux, ma perruque & moi
Quel regard portais-tu sur les perruques ?
Je n'ai jamais vraiment eu de préjugés sur les perruques. Elles font partie de ma vie depuis si longtemps. Pour moi, c'était juste une autre forme de coiffure. N'empêche, parfois, je les voyais comme une sorte de masque que je devais porter pour paraître "normale". Il m'arrivait de ne pas avoir envie d'en mettre. Ce n'est que lorsque j'ai trouvé la perruque parfaite que j'ai commencé à les voir comme une extension de moi-même, une façon de m'exprimer. Aujourd'hui, je les mets avec plaisir et m'autorise aussi à ne pas en mettre chez moi ou en famille, où je porte juste parfois un foulard.
Raconte-nous l'achat de ta première perruque...
J'étais encore en Égypte quand j'ai eu ma première perruque. Ma mère pourrait vous le raconter plus en détail. Moi, j'ai juste le souvenir que c’était trop grand et inconfortable. Et d'après les photos, je pense qu’il y avait clairement trop de cheveux pour mon âge (rire), mais je me sentais heureuse de ressembler à d'autres filles de mon âge.
La rencontre avec Mai’s Secrets
Comment as-tu découvert Mai’s Secrets ?
J'étais à la recherche d'une perruque de meilleure qualité et plus naturelle que celles que j’avais l’habitude d’avoir. Un jour, je suis tombée sur la page Instagram de Mai's Secrets. J'ai été immédiatement frappée par la passion et le soin qui semblent aller dans chaque création. En plus, les avis étaient très positifs. J’ai donc pris rendez-vous et mon petit ami m'a accompagnée lors de ma première visite qui fut un moment révolutionnaire pour moi. Dès que j'ai franchi la porte de son institut, j'ai su que j'étais au bon endroit. Mai est une experte, et elle a su exactement ce dont j'avais besoin. Ce qui m’a le plus plu, c’était la possibilité de personnaliser la perruque selon mes besoins et mes envies. J’ai commandé une perruque sur mesure et quand je l'ai enfilée 2 mois après tout a changé. La qualité, l'ajustement, le look étaient tous exceptionnels. Après la coupe c’était époustouflant : même si je n’avais presque jamais eu de cheveux, c'était exactement comme ça que je m’imaginais dans mes rêves de belle chevelure (rire).
Pour la première fois, je me suis sentie belle et en confiance. Mon copain était là pour partager ce moment, et je ne pourrais pas être plus reconnaissante. Depuis lors, je vis différemment. Je suis plus confiante, plus heureuse et plus en phase avec moi-même. Je ne me vois plus comme une victime de l'alopécie, mais comme une jeune femme forte qui a surmonté de nombreux défis.
Quels sont tes projets d'avenir ?
Je suis actuellement en début de carrière dans le domaine des énergies renouvelables, mais je souhaite déjà me lancer dans l'aide à la personne. Je crois que j’en suis capable et que mon expérience personnelle peut être une source d'inspiration et de soutien pour les autres. Je me dis aussi que je pourrai retourner en Egypte et ouvrir un centre capillaire. En effet, je trouve que c’est encore très difficile de trouver des perruques là-bas pour les personnes comme moi avec une pelade totale ou avancée. D’autant plus qu'on ne peut pas commander et se faire livrer des perruques ou articles en cheveux naturels de l’étranger. C’est une piste à suivre et j’en ai déjà discuté avec Maï qui serait ravie de m’aider à avancer sur ce projet. Ce serait en tout cas une expérience merveilleuse et une belle manière de transformer mes épreuves en force.
As-tu un message à transmettre pour celles qui nous lisent ?
Si vous traversez une période difficile en raison de l'alopécie ou de toute autre condition, sachez que vous n'êtes pas seule. Votre condition ne vous définit pas ; c'est ce que vous choisissez d'en faire qui le fait. N'oubliez jamais que vous êtes plus que votre apparence. Trouvez votre force intérieure et utilisez-la pour briller. Et bien sûr, si vous avez besoin d'une perruque, je ne saurais trop recommander Mai's Secrets !
Bien sûr, voici une conclusion qui pourrait bien s'adapter à l'article sur Amira. Elle inclut une citation inspirante sur l'alopécie et la beauté :---
Amira nous a offert un témoignage riche en émotions, en leçons de vie et en courage. Son histoire est une preuve éloquente que la beauté est bien plus que ce que l'on voit à l'extérieur ; elle réside dans la force, le courage et la résilience de chaque individu.
La beauté ne vient pas de la chevelure que vous avez sur la tête, mais de l'amour que vous avez dans votre cœur.N'oubliez pas, comme Amira nous l'a si bien montré, que vous êtes bien plus que votre apparence ou votre condition. Vous avez la force de surmonter tous les défis qui se présentent à vous.